
Après Swing : J’ai regretté qu’il n’y ai pas de débat, c’est un film qui s’y prête bien, et on aurait pu comparer deux visions différentes du monde. Par exemple on n’y voit pas de téléphone portable, seulement à la fin.
Bernard Mabille
.Laissez nous vos commentaires sur les séances et l’organisation des différentes projections
Le biopic sur Hokusaï est une belle découverte sur le Japon de la fin du XVIIIe – début XIXe s., sur le parcours d’un jeune artiste en lutte contre le conservatisme d’une société très figée. Il passe en ce moment au cinéma Louis Jouvet à Chatou.
J’ai eu un coup de cœur la semaine dernière pour “De grandes espérances” de Sylvain Desclous, à voir avant qu’il ne soit trop tard.
En effet, sorti fin mars, à la fois thriller, drame et film politique, il risque de ne plus rester à l’affiche très longtemps (*).
Un de mes films préférés de cette année.
Passionnant, crédible et servi par une distribution impeccable avec dans les premiers rôles Rebecca Marder et Benjamin Lavernhe mais surtout Emmanuelle Bercot excellente dans son rôle de députée, assez différent de celui de l’activiste dans Goliath.
Actrice mais aussi scénariste, réalisatrice et dialoguiste dans d’autres films , elle est vraiment talentueuse dans tous ces domaines.
(*) : actuellement il n’est projeté qu’à Paris et Pantin. Il faut surveiller nos cinémas de la région qui pourraient, pourquoi pas, le projeter à nouveau. Je l’ai vu à l’Atalante (Maisons-Laffitte).
Le film ‘The lost king » de Stephen Frears vaut la peine d’être vu.
Son sujet : « une femme décide de retrouver la tombe du roi Richard III malgré l’incrédulité de ses proches » peut laisser présager un film peu passionnant.
Cependant son rythme dynamique (aucune longueur), la convaincante Sally Hawkins (révélée dans « Be Happy » de Mike Leigh), des seconds rôles irréprochables et des scènes cocasses, notamment celles avec le fan club de Richard III (!!), en font un film qu’ont peut bien apprécier sans forcément être un fan du cinéma britannique comme moi.
On peut aussi y retrouver des acteurs assez discrets à l’écran ayant joué dans « 4 mariages et un enterrement » (James Fleet) et « The full Monty » (Marc Addy).
Merci d’avoir remis la rubrique “Votre avis nous intéresse”.
J’arrive un peu comme les carabiniers (ça tombe bien c’est un film italien) à propos de l’excellent « Le traitre » diffusé aux Lumières à la rentrée.
Concernant la mafia, je voulais mentionner le film Gomorra (Matteo Garrone, sorti en 2008) sur la Camorra, la mafia Napolitaine, d’après l’ouvrage de Roberto Saviano (vivant toujours sous protection policière).
Gomorra a été décliné en série sur plusieurs saisons.
A signaler aussi l’excellente série récente « ZeroZeroZero » mettant en scène la mafia calabraise, l’action se situe en Calabre mais également aux Etats-Unis et au Mexique, toujours d’après Roberto Saviano avec Gabriel Byrne au casting.
Sanglantes et passionnantes, ces 2 séries montrent que les alliés d’hier dans ce milieu peuvent devenir les ennemis d’aujourd’hui et inversement.
petit commentaire sur le dernier film du ciné-club, ” notre dame”.
Il y avait presque unanimité pour dire que ce film etait agréable à regarder et distrayant, mais sans scénario bien construit.
La réalisatrice est talentueuse, mais tombe à mon avis dans un piège de jeune réalisateur qui consiste à vouloir ” trop en faire”: le film est truffé de references au film muet, à la comédie musicale,au conte, à jacques demi, il y a un voix off sortie un peu de nulle part, etc..donnant une impression finale de ” fouillis”
Cela me fait penser à mon propre métier d’architecte, ou dans les debuts d’activité apres le diplôme, on essaie de caser toutes les ficelles du metier apprises au cours des études, pour montrer qu’on sait fabriquer un projet. Alors qui’ au fil des années, on apprend à épurer les projets pour aboutir à l’oeuvre pure, presque abstraite, qui se suffit à elle même dans la simplicité des volumes .
Mais ça reste un bon film, assez subtil dans le registre comique, reprenant differents effets comiques bien enumérés par Bertrand: comique de situation, de repetition, parodie…
Merci pour cette relance de la rubrique “votre avis… ” On peut rapprocher l’incohérence scénaristique dont tu parles pour le second film dont je n’avais entendu que du bien jusqu’alors, des incohérences de “Notre Dame” à propos de la grossesse invisible avant 5 mois de Maud Crayon. Tout à fait d’accord pour “Les enfants des autres” et pour l’avis sur Virginie Efira. Elle ne parvenait pas à sauver un film précédent dont le titre est “Madeleine Collins”, complètement insipide au point d’en être insupportable. Son grand problème sera maintenant de choisir ses rôles, on pourra alors dire ce que j’avais murmuré après “Les Enfants des autres” , je la comparais à Romy Schneider.
vu récemment deux films qui traitent de la question de la maternité et de l’enfant
Un premier parfaitement maîtrisé et subtil, celui de Rebecca Zlotowski, “Les enfants des autres” avec Virginie Efira (qui ne m’a toujours emballé dans le passé) qui atteint une maturité dans son jeu en femme prof bienveillante pour ses élèves et qui s’interroge sur la possibilité d’être mère l’âge avançant et Roshdy Zem, toujours impeccable
Eligible pour uné future programmation au ciné club?
Le second est joué par de très bon acteurs, D.Bonnard, J Chemla,
S Giraudeau et B. Lavernhe et parle du désir d’enfant à tout prix d’un couple d’avocat et de leur rencontre avec un couple de roms dont la femme attends le 6ème, d’où le titre du film “Le sixième enfant” de Léopold Legrand.
Mais malheureusement pour moi, le film est plombé par une faiblesse du scénario, à savoir qu’une femme qui a déjà eu 5 grossesses arrive à faire croire les 4/5 du film que l’enfant à naître est son premier!
Comme quoi , sans tomber dans l’obsession de la véracité systématique, il faut dans un film qui a traitement filmique à dominante réaliste, un minimum de crédibilite scénaristique