La moyenne humeur c’est un film dont la communication était surabondante La phrase à la mode, la semaine de sa sortie était “tu as vu Babylon ?” . Dès que possible donc, nous avons vu “Babylon” , le dernier film de Damien Chazelle, qui avait auparavant réalisé “Whiplash” et “Lalaland” tous deux discutables et discutés. On ne peut nier le talent ce metteur en scène mais tout le long, long, long, de la projection , il semble nous dire : “avez vous vu que je suis le meilleur metteur en scène du monde ?” . Au bout de 3 heures 10 d’interminables escalades de virtuosité, on a la sensation d’avoir vu une surenchère de mise en scène virtuose. Il est cependant louable (mais périlleux) de raconter l’histoire du cinéma des années 20 jusqu’à l’avènement du parlant. Le seul moment calme consiste en une mise en abîme d’un des rôles principaux , l’excellent Diego Calva (qui n’est pas normand mais mexicain) visionnant en 1952 “Chantons sous la pluie” et qui découvre que c’est la même histoire que celle qu’il a vécue.
Ci dessous réaction de Jean-Marie sur le même film :
Finalement je ne sais pas trop quoi penser de ce film.
D’un côté, bien qu’un peu long je ne me suis pas ennuyé ni assoupi (ça aurait pu car la séance était à 20h45 à l’Atalante).
D’un autre côté, il y a pas mal d’esbroufe et de scènes moyennes. Le tournage catastrophique d’un film moyenâgeux au début m’évoquait les Monty Python et surtout je n’ai pas compris ce qu’apportait la scène dans le tunnel pour assister au spectacle d’un homme qui mange des souris.
C’est dommage d’ailleurs que le film n’ait pas plus évoqué les relations entre le milieu du cinéma et celui de la pègre.
J’ai bien aimé le personnage de Manuel Torres, ainsi que l’acteur.
Mon passage préféré est celui où ils tournent la scène (la première avec prise de son) dans laquelle le personnage de Nellie LaRoy arrive à la fac. Tout le monde frise la crise de nerf.
En bref, un film divertissant, intéressant car il donne un éclairage sur cette période de transition dans le monde du cinéma mais pas un très grand film.
Je suis content de l’avoir vu par curiosité.
L’autre film également sur le cinéma est le fait d’un homme qui à chaque plan ne semble pas dire qu’il est le meilleur en scène du monde : il se contente de l’être. Curieusement, il débute la même année que “Babylon” termine. Ne manquez pas, lorsqu’il sortira, de voir “The Fabelmans” de Steven Spielberg même s’il est parfois taxé de réalisateur pour maisons de retraite. Deux heures trente d’humour et d’émotion (ce qui manque cruellement au précédent) dans le film de son enfance et de sa jeunesse : de l’instant où il reçoit en cadeau sa première caméra jusqu’à une des dernières scènes que je n’hésite pas à qualifier de géniale : au lycée, il commence à faire des films en amateur et demande un entretien avec celui qu’il considère être le meilleur metteur en scène du monde (Mais qui cela peut-il être ???).
A voir à partir du 22 février , j’ai la chance de le voir en avant première.
https://www.youtube.com/watch?v=He4maFN1wGQ
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